samedi, décembre 23, 2006

Descendre.

Je me suis noyée dans Rimbaud mais la déraison s'accumule. J'ai arraché aux yeux du temps la douce impression de justesse que l'on m'aurait approprié. Crever les rêves comme les fausses utopies qui nous courent.

Fous à lier.

Meurtrie d'inconsistance par l'invalidité de mon cynisme, couverte de ces violences abjectes que j'admirais, parfois. Des cendres de décembre il restera ce qui grince, contre ce qui tapisse le coeur de trésors intouchables.

En prose les craintes idéalistes, nos peurs masquées par une esthétique compulsive, à soupçonner. Il n'y a rien de plus brûlé que l'ardeur du vent qui nous tient, nous enveloppe de ses bras cadavériques ensanglantés. Tu m'intoxiques. Comme toutes ces tendances maladives par lesquelles je nous détruirai.

Froide complaisance dans la souffrance plus qu'inappropriée que probablement je m'invente.
Dansons.
Puisque j'en crève.