lundi, novembre 12, 2007

Nos allumettes et nos copeaux.

Si le silence croise nos fous.

Entrelacés de ce qu’il reste des arrières, puisqu’alors enivrés jusqu’aux moindres rumeurs. Juste enivrés de leurs attentes, presque, idéales. Croisés puis décroisés, nos fous. Mais le silence au bout du pont n’est pas vraiment un témoignage.

Le silence est un lâche. Il fuit, ça craque. Partez. Bien au-dessus des flots ce sera nos refrains, refrains idiomatiques histoire d’entendre ce qui vole. Bien au-dessus, et tu sais bien. Arrêt sur l’heure d’avant en partant de la fin, mais pas plus bas, crie-moi. Fous.
Ils auraient plutôt l’air de longues araignées prisonnières d’un océan de miel, infiniment, mielleuses agilités face aux. Mécaniques. Ils chantent.

Ça parle d’horizon, de là juste là sur le fil, et de cailloux ; ça parle de. Courir au bord de l’eau qui d’environ s’échappe. Martèlement obligatoire, rangez-vous là non juste ici, martèlement en file indienne, ce sont nos fous, ouais, les Seconds. Cachés au fond des têtes, enveloppés de nos sublimes.

Mais pour de vrai j’ai même pas mal. Je me déguise on les déguste, et l’important. Au coin des couteaux qui nous brillent. Nos fous trébuchent, mais c’est à cause du mal de mer, ils trébuchent et regarde leur sang, regarde comme on vit. Insomnies presque cruelles en ligne de mire, il s’agira juste de courir encore plus vite encore plus fort encore plus loin.

J’absurde et tu m’obsèdes, tu ne vas pas le croire, Novembre ne s’est pas encore cassé la gueule. Nos fous s’affolent, spectaculaire. J’exulte.