mercredi, juillet 27, 2011

But you.

Je vous ai aimés comme des personnages de roman, je vous ai tous aimés parce que vous étiez fous, parce que vous étiez perdus parce que nous étions poétiques, j'ai aimé en vous le romanesque et comment auriez-vous pu rester là blottis au creux de mes mains quand je n'étais moi-même qu'un éternel récit en déconstruction, quelque chose de ces phrases éclatées qui ne représentent rien, je vous ai aimés à la folie mais vous n'étiez pas fous vous n'étiez pas perdus, et les rimes embrassées de nos vies confondues allaient mourir. Parfois je pense plus jamais je ne veux vous écrire, ni vous ni votre peau, plus jamais vous ne serez des héros, je vous ai tous aimés parce que vous étiez fous et tout se passe comme si vous aviez tout fait, l'un après l'autre, pour me rendre la raison. Mais je suis restée la même et je vous aimerai comme des personnages de roman, je vous aimerai parce que vous serez fous et parce que nous serons poétiques, à l'infini et quoi que vous fassiez pour tuer le romanesque.

vendredi, juillet 15, 2011

Année après année juillet est un hiver qui ne dit pas son nom.

mercredi, juillet 06, 2011

+

Très fort j'ai pensé qu'on aurait pu toi et moi marcher sous la pluie si les choses n'avaient pas été ce qu'elles sont j'ai pensé à ça à la seconde où il s'est mis à pleuvoir mais dans la rue les gens criaient dans le genre il pleut il faut rentrer, et quand dans le métro le type assis sur le strapontin d'en face s'est mis à pleurer j'ai eu envie de mourir. J'ai regardé ses lèvres tremblantes et ses larmes à-demi retenues j'ai eu envie de vomir tout le désespoir du monde et de m'arrêter de vivre. Alors je suis descendue et j'ai marché sous la pluie en pensant comment se fait-il que nous, en y pensant si fort et en prenant soin surtout de ne pas y penser.