vendredi, septembre 15, 2006

Rangs.

Les bateaux l'horizon leur avenir l'excessif les marins le dimanche marcher sur le blanc la pluie les collections en couleurs le cinéma éternellement l'approximatif les rayures le vent l'allemand les piétons en diagonale le presque envoûtant ton absurde et mon sang presque chaud. L'eau sans vague les mots les leurs sourires d'une crise d'un rayon de trop rouge à droite chutes jupes décomptes la pluie marchandage idéalisme sur les pavés pianotons valses graves dans de faux martèlements rêves rêve. L'avenir sous leurs fenêtres les mots les Siens double tout court l'angoisse le rythme les vers pirates entrecoupés d'exclamatives un autre ou pas la nuit l'ivresse la nuit déserts la pluie mon ironie clinquante la mer karmique le ciel etc.

Les mots les miens, vaste oubliette, cachés dans les cartons de l'automne qui arrive, embrouillés par septembre qui court presque aussi vite. Je dis toujours attendre ensuite, mais si ensuite il n'y a rien. Je prie toujours la pluie je mords toujours le vent qui glace mes paupières, entre deux notes plus floues que leurs démarches presque naïves. Frissons demain lundi samedi à l'occasion, frissons novembre ou juste la vie, absence, abstraite.