En vérité lorsque je ferme les yeux c'est ton corps que je vois ; ton corps nu dans la pénombre et la poésie tout autour.
vendredi, décembre 24, 2010
dimanche, décembre 19, 2010
Contrastes
Et le fil vaguement indélébile et doucement entortillé que la fille se dessinait sur les jambes n'avait rien à voir avec l'irréversible tel qu'on l'imagine ; cet été-là n'était pas de ceux dont la cruauté nous assassine il n'y avait sur les jambes de la fille que le bleu soi-disant indélébile et la douceur des mains de celui qui ne cessait de la hanter. Il n'y avait dans le fil infini rien de symbolique cet été-là, et la fille éclaboussait le reste du monde de tout ce qu'elle refusait d'appeler émotions, tout en sachant au fond qu'il y avait là des choses bien plus indélébiles que le fil distendu dessiné sur ses jambes.
jeudi, décembre 16, 2010
Le monde tel qu'il est que follement je nie.
Et pour que les images insoutenables ne restent pas là juste derrière mes paupières, pour que tout ce qui me hante et que minutieusement j’imagine ne prenne pas feu tout de suite, ne me brûle pas encore trop fort, je m’étouffe en continu dans ce qu’Aragon peut avoir de rassurant et je ne pense plus qu’à ça, je pense c’est si beau puis je ne ferme pas les yeux pour que les images insoutenables n’aient pas raison de moi. Pas tout de suite.