samedi, août 26, 2006

En double.

Détachement du plein vers le vide, sans me soucier de l'inclinaison des rampes. Le long d'une ligne bien plus étanche que nos coeurs à la dérive, départ. En trente-neuf fois plus dure, la pierre contre laquelle on frappe. On ne saignera qu'après la critique évasive et circonstancielle de l'adulte accompli, comme si l'horizon n'était pas déjà en train de se casser la gueule, pause. Parce que si l'on tire un peu sur les volets de la planque, on distinguera presque intact septembre derrière les branches. A découper nos tissus endormis, deux à deux nos victimes se figent. J'ai peur et je t'attendrai jusqu'aux soirs de nos étoiles promises. Lorsqu'ils creuseront nos joues d'un semblant de surexistence, brûlantes. A se détruire le long des nuits, à se noyer dans nos mauvais travers romanesques, j'en veux au temps comme à l'absence, virgule mais tu sais bien. Surtout ne pas crever d'angoisse derrière les pas déjà trop noirs de nos après. J'en souris cruellement parce qu'on finira par tomber du fil comme de leurs bras mais peu importe. On les jettera sous un train pour faire passer notre amertume, levons nos verres on ne sait jamais. A les couvrir d'histoires glaciales sans lendemains, de mots tressés du fond des yeux, on en fera tressaillir rien qu'un peu plus le décor marin dans lequel tu m'as, semblerait-il, définitivement plongée.

2 Comments:

Blogger Retromance said...

what does t'écris trop bien mean

août 27, 2006 11:30 AM  
Blogger MQ said...

probably même pas vrai, probably just merci.

août 27, 2006 9:48 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home