jeudi, février 21, 2008

Jamais, jamais, vous ne la rattraperez.

A l'endroit, le visage.
elle est comme l'eau vive.
La gamine, avec les dents, la tête. rideau déchiré vitres cassées,
et voilà qu'la tête des poupées, avec les dents, qu'elle te l'arrache.
ce ne sont que des numéros
il sourit, le pianiste, avec ses numéros. Pianiste à cordes à contretemps, quoi qu'il en soit.
soie.
la gamine ne touchera pas la robe de,
soie, critique.
Crispation c'est magique, crispation c'est anti, anti-sordide presque
ce sont des doigts qui se referment sur le tissu
Tissu d'à peu près vides, les doigts.
Des voix des voix des voix, sensationnel l'artiste attrape, attrape l'ignorance et cloche des yeux. Il cloche des yeux j'vous dis, il s'emmêle les.
pas de pinceaux y'a plus d'peinture
noir, blanc.
elle court comme un ruisseau, que les enfants poursuivent.
y'a l'histoire de tous ces russes qu'on
et encore
ils sont pas tous rythmiques, au bout du
conte. Pas tous mais presque incroyablement vicieux.
Lettres. J'ai plus le code mais non, postal, vous savez,
le code.
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera.

4 Comments:

Anonymous Anonyme said...

J'aime bien, le soir, trouver tes mots.

février 23, 2008 1:33 AM  
Blogger Gregory Sey said...

ça faisait longtemps que je n'étais pas venu et maintenant je vois que tu as l'art et la bannière...
C'est beau.

février 23, 2008 1:31 PM  
Anonymous Anonyme said...

Arg cette chanson.
Emmêlée de tes mots aussi, frissons et douceur. La voix tendre des premiers mots et qui monte, qui grimpe pour l'attraper, la rattraper. Le coeur qu'on s'imagine battant à tout rompre sous une jolie robe légère.
Alors on chante plus fort, le coeur qui marque le tempo en cadence.

février 24, 2008 12:54 PM  
Blogger MQ said...

Marine > Merci, mademoiselle.

Gregory > Je vais peut-être mettre le décor sens dessus-dessous, d'ici peu. En attendant, merci...

Tifenn > Des sourires, là. Emmêlée mais, tes compliments ça donne, des sourires. Vraiment.

février 25, 2008 6:16 PM  

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