samedi, février 09, 2008

Qui cherche un trésor planqué sous les cailloux bariolés.

D’après vous, on pianote on, désarticule. On pianote on, métronomes vivants que nous devrions être. D’avant vous, d’avant le spectacle et l’orchestration si, consensuelle. Les virgules j’en fais ce que je, veux, peux, j’en fais ce que je suis. Musicale, l’atmosphère. Musicalement camée, musicalement silencieuse, la suite. Une. D’après vous ça pianote grave, mais vous trichez, on les retient, sévère. On les retient, les non-sens. On le nuance, votre indicible. Nuance, dit-on. Nuance c’est faible. Posés là, sur le manque d’alternative, ils attendent. D’après nous. Les accusés se lèvent et les témoins s’enfuient. Ils s’enfuient puisqu’ils ne se souviennent plus. Ont-ils rêvé. Ont-il, on ne sait pas. Les accusés se couchent ils n’oublient rien, ils n’oublient même pas l’heure qu’il est à croire qu’ils comptent dans leur tête, le temps qui passe et qui n’efface, pas grand chose. Non coupable. Mais d’avant vous, les armes. Armes en carton regards solides. Tu parles.

5 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Souvent, tes mots me coupent le souffle.

février 12, 2008 9:19 PM  
Blogger MQ said...

tu sais, merci. Je n'en ai plus, de souffle. je m'essouffle.

février 17, 2008 6:06 PM  
Anonymous Anonyme said...

Et dire que. Je n'ai jamais osé te dire comme j'aime les tiens.

février 18, 2008 7:32 PM  
Blogger MQ said...

Oh...
Sourire gêné.

février 19, 2008 5:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

People should read this.

novembre 11, 2008 10:28 AM  

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