C'est faux c'est strident c'est, l'ivresse.
Y’en a des plus sérieux des plus exacts exactement, y’en a qui marchent et qui s’arrêtent, la laine ils en ont rien à foutre mais nous non plus gamin, hein, la laine on la connaît même pas. Puis c’est l’printemps gamin, le printemps s’il faut je te l’apprends mais tu sais bien y’a pas besoin, le printemps c’est presque les violons qui défilent qui s’appliquent se répliquent. Chacun son tour chacun son fil, y’en a qui filent, la laine, y’en a qui marchent qui courent, sur le fil.
De laine tu dis, de laine t’as rien compris, c’est le printemps gamin. A la limite moins un, à la limite pas plus tu sais, après le défilé sert plus à ça, éteins la musique ou t’entendras pas leurs marches leurs marches droit tout droit qu’ils marchent je t’ai pas expliqué mais quand ils courent ils s’enfuient pas ceux-là. Ils courent ils restent attrape ma main gamin tu verras c’que j’te dis attrape ma main on file on se défile mais j’te lâche pas tu sais la laine n’existe pas, pas au printemps pas sur mon fil.
Léger légère légers y’a rien qui passe rien qui vaut la peine d’être mangé. On avale plus qu’de l’air gamin, on est léger tu sais on a plus rien qu’des souffles, des souffles de ceux qui nous essoufflent mais n’aies pas peur on n’avale plus et on observe. Ouais c’est bien mieux comme ça gamin, on file on s’essouffle, nos doigts s’affinent et se dessinent, t’y crois toi on défile le visage creux le regard vide, mais non pas vide comme eux, vide à cause de la peur qui s’absente, et ça tu vois c’est d’ja pas mal.
La peur c’est pas le genre de truc qui file d’habitude la peur vaut mieux la tuer lui planter des aiguilles dans les veines, aiguilles à tricoter tu comprends rien gamin, aiguilles qui tuent j’t’ai dit. Tu sais la peur, elle se faufile absolument, faufile comme si comme si le fil, faux qu’elle dirait mais rien à voir elle se cache je cache tu caches il cache son jeu presque t’as vu, gamin.
Vidés d’nos peurs on file on court, vidés d’nos peurs parce qu’attrape ma main j’t’ai pas lâché tu vois, j’t’ai pas lâché moi j’ai pas peur, j’suis pas comme eux moi quand je cours je file pas je défile et t’as plus peur, hein gamin, c’est le printemps mais t’as plus peur et moi non plus, regarde.
13 Comments:
Rah rah rah... et mes marins ils sont passés où ?
ps : roh
disparus
paraît qu'ils existaient pas tant qu'ça
paraît qu'on a menti, quelque part dans les idéaux.
comme d'habitude, faudrait bien tout recommencer, mais j'ai juste éteint la lumière c'est plus facile, hein?
Bonjour,
Un ami m'a montré votre blog. Je souhaite vivement vous féliciter pour votre initiative écologique d'opter pour un fond d'écran noir.
Cela vous dérangerait-il de poster un message dans lequel vous mettriez un lien vers le Google Ecologique ? Lien ici
PS: je déconne, c'est Etienne, rho ^^
éteindre la lumière, noyer le problème... mwouais
moi j'aime bien.
(et même plus)
bon bon mais ça approche alors le noir c est peut être plus adapté on aura moins peur sur le quai à la gare non ? ^^
quoiqu'il en soit, l'ivresse, d'accord.
(mira)
(c'est chiant quand j't'écris d'la fac j'peux jamais laisser autre qu'en anonyme)
:)
C'marrant c'nouveau départ ! Bonne route ! T'as tord de quitter la mer, mais ça sauve des vies. Bon voyage mademoiselle.
Anonyme ta mère > oui au cas où jt'aurais pas reconnu, tu fais bien de préciser :D (et sinon j'ai pratiqué le rire en trois temps, ce qui venant de moi dénote une certaine réceptivité à la blague^^)
Anonyme² > Eteindre la lumière parce que dans le noir c'est presque plus joli :)
Lau > Putain deux semaines ! (on aura peeeur) je te dis les horaires dès que je les ai, hein. Et merci, si tu aimes bien. La noir c'est juste une histoire de plombs qui ont sauté ^^
Anonyme-enchantée-bonjour? > La mer j'l'ai pas vraiment quittée, j'y reviendrai tôt ou tard, puisqu'on dirait que. Merci :)
"Ce sont les mots qui existent, ce qui n'a pas de nom n'existe pas. Le mot lumière existe, la lumière n'existe pas."
(Francis Picabia)
Ca fait peur tous ces anonymes... Brr.
Sinon, tu m'fais marrer parce que derrière ces nombreux "gamins", j't'imagine (déjà première étape, parce que j'en sais rien) en p'tite vieille, canne calée sous le menton. Rien à voir, pt'être bien, mais les gamins ça me fait penser à ça. Une petite vieille, aux rides jolies, et qui raconte.
Sinon, Olivia Ruiz de temps en temps c'est très agréable. Je l'avais oubliée celle-ci, pourtant. J'adore sa façon de grincer sur le "vitrier" ^^.
J't'embras(s)e ! (histoire de mettre un peu de lumière n_u)
hééééééé
mais c'est dans 3 jours ?
yeaaaaaaaah
bon, j'oublis ?
Trois jours, mmh, Mon Dieu '_'
Ca va faire court, mais tu sais comme j'suis efficace.
Sur ce je t'embrasse.
Maiiis non, pas trois jours voyons ! Plutôt genre, 12 ^^ (prends ton temps, j't'embrasse aussi)
Bah alors, les marins ils sont en cale sèche ??
Moi je guette le rivage, je ne vois rien venir. J'ai les pieds dans l'eau, prisonniers du sable mouillé, chahuté par le reflux, je tangue. Le regard fixé sur l'horizon maritime...
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