Il faut apprivoiser la tendresse, ne pas la laisser s'échapper entre deux cigarettes, entre deux heures du milieu de la nuit. Il faut s'endormir au creux de leurs bras pour espérer ne pas se réveiller ailleurs. Ne pas entrouvrir les yeux lorsque le soleil traverse les volets et que le bruit de la pendule se fait de plus en plus envahissant. Il faut compter sur les gestes, sur les mains qui s'emmêlent, la suite importera si peu. Il faut s'imprimer leur attention au fond du ventre, l'imprimer pour ne pas qu'elle tente de s'enfuir. L'attention en première ligne, les regards brillants que l'on ne reverra peut-être pas, lorsque ça brille on s'impressionne. Facile. Il faut apprivoiser la tendresse et la garder le plus longtemps possible sur la langue, elle nous empêchera certainement de trébucher sur la dureté qui s'ensuivra.
dimanche, août 17, 2008
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5 Comments:
J'aime ta tendresse petite fille. Et je les aime tes mots. Ils sont sublimes. Ils te ressemblent. ça me console un peu de l'absence. J'aurai aimé être le renard tu sais, et toi le petit(e) prince(sse), et je te jure, je me serai laissée apprivoisée. Il y a juste de la tendresse.
Ou elle ne rendra la dureté que plus amer. Comme une sensation aride, empreinte de la nostalgie d'une époque de tendresse.
Matt > La vérité c'est que tu as raison. Bien sûr.
Justine, tu te focalises sur les mauvais commentaires, la dureté n'est que l'illusion de l'oubli qui nait.
Cette tendresse précieuse qui nous manque parfois, que l'on oublie de voir, de donner, que l'on ne sait plus très bien recevoir non plus.
Tu as raison, la tendresse est une arme pour se défendre contre l'avenir.
J'aime ce texte, il est beau et pur, as usual ;-)
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