Secrets.
C’est très sérieux puis c’est absurde, ici, à l’intérieur. La froideur semble encercler nos émotions comme des barreaux, mais entre les barreaux y’a de l’air, tu sais c’est absurde, à l’intérieur. C’est très sérieux parce qu’on ne voudrait pas que ça déteigne, on ne voudrait pas d’explosion, entre les barreaux il y a de l’air y’a même le ciel, parfois, à travers la froideur, je te dis.
On fait dans le sérieux le maîtrisable au fond tu sais très bien, on ne tient plus grand-chose. On a lâché la corde et le maîtrisable ce sont les barreaux, ceux qu’on voit de loin, quand on s’abstient de s’approcher. C’est très sérieux puis viens par là, tu vas voir comme c’est absurde, ici, à l’intérieur. Les émotions se mélangent et, tu ne vas pas le croire, les émotions déteignent les unes sur les autres, elles sont prêtes à briser les barreaux mais heureusement c’est très sérieux, ici.
Ici on ne brise pas, on dissimule. Les barreaux tu sais très bien, les barreaux c’est, la pudeur, ils diront. Et ils auront raison car c’est absurde, notre intérieur. De la froideur par paquets, de la froideur et de la distance pour le cas où quelque compréhensible ferait surface, ouais t’imagines. Je cache l’absurde le plus limpide derrière des barreaux de distance, c’est très sérieux, ici, la distance. On voudra regarder par ici mais si vraiment, si l’on veut regarder je m’approche, tu sais, ils verront à quel point c’est absurde, des émotions qui se dérangent.
Et s’ils restent, si malgré tout ils s’arrêtent là pour l’absurde qui déraisonne, alors je leur dirai comme il n’y a rien de très sérieux, ici, à l’intérieur. Je leur banderai les yeux pour leur crier dans les oreilles que c’est absurde comme de l’eau de roche, là, juste là, derrière tous ces barreaux qui n’en sont pas.
On fait dans le sérieux le maîtrisable au fond tu sais très bien, on ne tient plus grand-chose. On a lâché la corde et le maîtrisable ce sont les barreaux, ceux qu’on voit de loin, quand on s’abstient de s’approcher. C’est très sérieux puis viens par là, tu vas voir comme c’est absurde, ici, à l’intérieur. Les émotions se mélangent et, tu ne vas pas le croire, les émotions déteignent les unes sur les autres, elles sont prêtes à briser les barreaux mais heureusement c’est très sérieux, ici.
Ici on ne brise pas, on dissimule. Les barreaux tu sais très bien, les barreaux c’est, la pudeur, ils diront. Et ils auront raison car c’est absurde, notre intérieur. De la froideur par paquets, de la froideur et de la distance pour le cas où quelque compréhensible ferait surface, ouais t’imagines. Je cache l’absurde le plus limpide derrière des barreaux de distance, c’est très sérieux, ici, la distance. On voudra regarder par ici mais si vraiment, si l’on veut regarder je m’approche, tu sais, ils verront à quel point c’est absurde, des émotions qui se dérangent.
Et s’ils restent, si malgré tout ils s’arrêtent là pour l’absurde qui déraisonne, alors je leur dirai comme il n’y a rien de très sérieux, ici, à l’intérieur. Je leur banderai les yeux pour leur crier dans les oreilles que c’est absurde comme de l’eau de roche, là, juste là, derrière tous ces barreaux qui n’en sont pas.
3 Comments:
Les barreaux, ça se déforme à grands coups de sentiments sérieusement déraisonnables. La rouille des barreaux déteint sur tes sentiments, la couleur ocre se répand, t'inonde, les barreaux reprennent leur forme habituelle. Et à l'intérieur de ta prison intérieure, l'air t'écrase, t'oppresse, et t'étouffe. C'est cela, l'air t'étouffe et tes sentiments suffoquent. Ces barreaux qui n'en sont pas, ont encore gagné.
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Désolé, ton texte m'inspirait un peu. Mais j'arrive pas à la cheville de l'original :]
tant qu'il y a de l'air !
Une vie de barreaux, une vie absurde.
Et ces mots que tu nous lances, qui appuient là où ça fait mal.
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