jeudi, septembre 11, 2008

Deal.

Donnez-moi un peu de votre douceur, donnez-la moi je vous l'échange. Je vous l'échange contre la violence, contre l'impalpable, et contre toutes ces choses que je ne sais pas dire. J'attends l'hiver, les mains froides et les, cocons, vous savez. J'attends l'hiver pour que l'on m'additionne, donnez-moi un peu de vos bras, je vous les prends, contre de la littérature et des notes aussi douces que les flocons de neige dans la bouche, parfois. Il y a bien la violence, la violence intérieure et supérieure, celle qui vous échappe et m'empêche d'accorder du, tangible, aux bribes d'espérances. Je suis glacée, souvent, et c'est la douceur de l'hiver qui sauvera les nuits. Donnez-moi vos lueurs et ne vous en faites pas, je vous montrerai peut-être les miennes. Je montre et je démontre, quand sous la pluie, quelquefois, j'emmêle mes doigts au tangible et à ce qui ne se dit pas.