lundi, novembre 10, 2008

T'occupe.



Il y a l'enfant qui garde la tête en bas pour que le sang monte plus vite, il sourit toujours plus fort tant que le sang monte plus vite, il y a la limite qu'il faut parfois repasser au stylo bleu, parce que la limite quand elle s'efface quand l'encre est délavée la limite ne se voit plus.
Il y a les soupirs qui s'alignent au bord tout au bord de l'eau et qui n'y tombent pas c'est encore une histoire d'équilibre, l'équilibre des soupirs au bord de l'eau vous y croyez vous sincèrement.

Il y a l'enfant qui garde la tête en bas pour faire l'intéressant il regarde la fille sur la balançoire en plastique et la tête en bas lui fait mal c'est le sang, il fait l'intéressant.
Il y a la limite qui n'a l'air de rien tellement les sourires lui sont passés dessus sans regarder, la limite ne se fait pas remarquer elle s'efface prête moi ton stylo bleu.
Il n'y a pas vraiment de soupirs ce ne sont que des souffles en suspens des souffles pas tellement au bord de l'eau finalement, la fièvre avait rêvé du poétique genre l'eau et cette connerie d'équilibre, que dalle, la fièvre.

Il y a danser la nuit on vous prête de la vie dans les veines dans les yeux puis tout va bien, il y a ceux qui existent et danser la nuit vous savez ce sont les proses fictives qui leur font la vie belle, belle, belle. Il y a l'instant musical et l'ivresse toujours le sang celui qui monte, à la tête aux joues partout le sang qu'on invite à danser et qui distribue des sourires à la pelle, vous y croyez vous.

Il y a la limite que personne n'a jamais vue, le mec se ramène timidement, son stylo bleu à la main mais on ne sait pas quoi en faire la limite on ne l'a jamais trouvée mec, range ton stylo et viens danser, la tête en bas.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Et les grands fleuves de sang, à courir au dedans, à foutre le grand bordel. Tu l'évoques. J'étais comme ça. Ce que ça me manque.
Bête à sang chaud.
La belle affaire que de te lire.

novembre 12, 2008 1:32 PM  
Anonymous Anonyme said...

Il y a la limite qu'on ne franchit pas, celle qui ne se voit pas non plus, celle qui est frontière, qui est barrière, celle qui interdit de danser la tête en bas, qui dit que le sang doit dormir, il y a la prison.

Je viens ici, sur ton blog, souvent, pour te lire, sans oser parler... mais c'est très beau.

février 14, 2009 12:36 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home