mercredi, mars 11, 2009

Exposition.

Puis parfois nous nous expliquons la violence. Ce sont des petits morceaux de barbelés qui se frottent contre notre cœur et qui n’arrivent pas à s’en extraire, alors je vais vous expliquer ce qui se désintègre entre les lignes les plus foncées de la page, s’en extraire disions-nous. Il sera l’heure de faire pencher les arbres à force de souffler dessus, si l’on s’y met à un, à deux, de faire pencher les arbres et de regarder comme eux ne se déchirent jamais. Nous nous expliquons ce que nous ne savons pas voir c’est la fille qui ferme les yeux sur son propre sang une histoire de transpercer le cœur et de violence expliquions-nous aux restes de témoins qui regardaient le ciel. Ce sont des petits morceaux qu’elle ne voit pas mais que tout le monde a remarqués le souffle on ne s’en sort pas comme ça, s’engluer dans le douloureux le sensuellement insoutenable s’engluer parce que la colle il ne faut jamais y toucher. Alors nous nous donnons mutuellement la violence d’un autre je garde tout j’entasse et je m’englue les arbres se penchent si peu c’est fixé accroché c’est irréversible la violence intérieure mes petits morceaux de barbelés disions-nous.