Flowers
Je suis au beau milieu d’un océan statique l’océan n’est jamais statique et j’entortille mes cheveux arrachés ils ne s’arrachent pas ils se décrochent d’eux-mêmes j’entortille mes cheveux décrochés autour de mes doigts engourdis il fait nuit. Le vieux marin les marins sont-ils tous vieux le vieux marin décompose les valses lentes comme s’il ne les connaissait pas ne connaît-il pas l’horizon qui m’étrangle et qui tourne tourne valse lente au milieu de l’océan qui s’agite. Ce qui n’est pas l’horizon s’enroule autour de mon cou et m’étouffe chacun de nous s’étouffe en regardant les valses et moi qui n’achète plus le rythme ternaire avec mes yeux je pense la valse n’est pas lente elle est simplement là. Il y a ces angles persistants qui jusqu’au fond des nuits s’enfoncent dans ma peau les angles sont comme des couteaux qui se sont vidés de leur sens on ne les saisit pas. Je regarde les morceaux d’automne sublimés s’agiter devant moi et je fais comme si je n’avais pas peur comme si l’océan n’était pas infini, ce qui tremble n’est pas sans vie je suis vivante emporte-moi, il fait nuit.
3 Comments:
Oh, de très jolis mots.
La fin est sublime.
:)
Et bien une fois de plus, je me noie, me perds dans tes mots. Et dans ceux là surtout "moi qui n’achète plus le rythme ternaire avec mes yeux ".
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