samedi, mars 27, 2010

Plus tard.

La lenteur dégradante de ce qui n’est plus l’absolu court devant l’objectif, le fourmillement dégradant, dégradé, l’érosion relative de ce qui n’est plus l’absolu ni quoi que ce soit de comparable. Le printemps c’est joli pour se parler d’amour, saison trois, quatre, cinq, six et le risque obsessionnel en plus. Les types qui tournent le dos à la mer et l’ambivalence de la barrière de soi-disant sécurité font vomir l’absolu sur l’éternel, l’éternel sur l’absolu, l’annexe. Qu’ils se retournent. L’usure accidentelle n’existe pas, elle vous parlera du désordre inconscient qu’on lui jette dans les yeux au milieu de la nuit, elle préfèrerait les poignées de sable le pollen le printemps, elle n’en parlera pas. C’est la cruauté dégradante du relativement invincible qui vous regarde et vous attend, la semaine prochaine, la suivante, jamais de la vie dira-t-on. En attendant l’érosion définitive du sourire et du frisson, on va choper les mecs par les cheveux, au moins pour leur montrer la mer, venez.