Longtemps j'ai pensé qu'un marin naviguerait jusqu'à mes pieds enlisés longtemps j'ai cru qu'un homme au regard maritime s'emparerait de moi pour l'éternité et m'arracherait à tout ce qui m'encombre tout ce qui est là qui m'envahit. Je me demande encore si j'y ai vraiment cru, si vraiment un jour j'ai pensé nous irons voir la mer, un homme libre et moi. Les marins ont un bateau, les marins ne sont pas plus libres que les autres mais dites-moi au fond qui sont tous ces gens, qui sont tous ces prisonniers qui ne m'emmèneront jamais nulle part. Je ne veux plus croire et je suis là, allongée immobile et priant pour que plus rien n'essaie de me berner, de me faire croire que je survivrai, plus rien ni personne, plus jamais.
dimanche, juin 26, 2011
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4 Comments:
J'avais besoin de mots. Je les ai encore trouvés.
Certaines rêves d'être des princesses, toi tu rêves d'être la petite sirène x)
Plus rien, plus personne, plus jamais ?
Vraiment ?
Ju, j'voudrais pas jouer à être ça, parce que tu sais comme ça me réussit pas, comme ça m'a jamais réussi - ou alors y a longtemps - mais non !
pourquoi j'ai cette impression bizarre de malaise qui me saisit, comme quand on est bien dans un rêve et qu'on se réveille en pensant que le rêve est parti, immatériel... comme une frustration de ne pas être dans la photo à cet instant. Rêver, s'évader, et revenir brutalement à la réalité. Je voudrais que ma réalité soit plus proche du rêve. Confondre les deux. Superposer les deux. Vivre dans l'intersection des deux. Changer de vie, c'est de ça dont j'ai envie tout en sachant que je n'y parviendrai jamais. Ca fait mal. Car la réalité est souvent ambivalente, âpre, violente et fatigante. Prendre ou reprendre le dessus vers un demain radieux... Le temps presse toujours. Je n'ai pas assez de temps mais la météo est vraiment fabuleuse. Je suis partagé entre rêveries et réalité. Please ironie s'abstenir trop fragile. merci.
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