J’ai beaucoup entendu parler des nœuds de l’inexactitude et j’ai souvent suivi les sons de quoi vous démêlez-vous au juste voulais-je leur crier après avoir beaucoup trop entendu craquer les contorsions de l’inapproprié, ce jour-là disiez-vous je me promenais le long d’une rive enflammée puis disiez-vous soudain j’écrasais dans mes doigts blancs les cendres de l’absence, me disiez-vous enveloppé de nonchalance et d’attendu seulement j’ai beaucoup entendu parler de tous ces nœuds mais jamais de leurs cendres j’ai beaucoup marché sur les braises et voyez-vous je m’en consume encore avais-je répondu, c’était vrai et je suis chaque fois plus fatiguée d’attendre l’automne entourée de ce rien.
mardi, septembre 27, 2011
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2 Comments:
De ces choses qu’on embrase sur ce coin du sourire, à suspendre nos brûlures aux fils de nos mains, ne reste toujours que le douçâtre des éphémères, rivé sur le bord de nos sébiles glacées. Mais ne pas les vivre serait pire que tout…..
J’aime toujours autant tes mots après des années de silence, même si ceux-ci me parlent ce soir de Lacan….
Oh, des années plus tard alors ?
Merci en tout cas.
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