l'immobile
Dans mes cheveux trempés de sable et dans l'automne au pied du port il y a plus que tout l'horizon plus que tout l'infini la mer et la mer et chaque brouillard chaque tempête n'altère pas la violence parfaite de ceux qui l'ont vue, l'explosion magistrale de l'ailleurs devant nous, dans mes cheveux trempés de sable glacé il y a la mer juste là, il y a oui ceux qui sont partis ceux qui la touchent et qui murmurent l'absolu, seulement mes cheveux n'avalent pas le vent d'ouest et je ne murmure que l'idée je murmure le départ et je ne bouge pas, mes cheveux ne sont ni le sable ni l'ailleurs et je ne suis qu'ici.
4 Comments:
mais ça compte tellement, d'être ici.
Mais en même temps, si tu rejoins l'ailleurs, ça deviendra un nouvel ici.
J'espère qu'un de ces quatre on aura l'occasion de mélanger nos ici, parce que ça fait un baille, vieille canaille.
Oui, c'est très vrai. Il y a une faute à baille, et alors ?
C'est comme "un fan invertébré", finalement : c'est drôle.
Octobre et Novembre doivent être bien seuls, même toi, tu n'es plus là pour eux.
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