mardi, septembre 28, 2010

Non.

Et si seulement j'avais cessé de me pendre à ta façon de ne pas dire je t'aime.

dimanche, septembre 26, 2010

Mais nous, ce n'est que moi.

Nous attendons qu’il fasse froid, ici, nous attendons que l’automne nous marche doucement dans les cheveux pour démêler ces violences fortuites et insistantes. Nous attendons que le mois de Novembre encore lui gomme les nœuds électrifiés de nos combats perdus l’électrifié n’est pas un mal, c’est une sensation. Nous parions cher sur l’exclamation suivante qui ne viendra peut-être jamais, mais l’exclamation suivante est un espoir lancinant, l’un de ceux dont on ne peut se résoudre à penser ça ne viendra jamais. Nous attendons que l’incroyable glisse sur nos amertumes entassées là, mais glissera-t-il sur ce qui persiste ici-bas, jusqu’au fond des jours les plus doux les plus, supportables. Nous faisons mine de croire à la renaissance à l’automne aux chansons, et aux sauvetages plus ou moins imaginables qui bercent les illusions de ceux qui, comme nous, ne savent pas vivre sans toi. Nous ne sommes pas vraiment là et septembre ne piétine rien d’autre que les bouts de nos doigts mis à nu, mais nous misons cher sur l’automne et regarde aujourd’hui comme le vent nous habille.

dimanche, septembre 05, 2010

Je crois que je n'y arriverai pas.

jeudi, septembre 02, 2010

ici

je me faufile les regards sont neutres les morceaux d'inconnus m'étouffent le prénom fait des boucles la tête en haut du cou les boulevards sont longs le prénom tourne les regards baissés les hystériques ne me font pas rêver je me glisse au milieu des bruits de talons il ne fait pas froid les choses ne sont pas quadrillées ni ici ni ailleurs il n'y a que le prénom et la solitude qui se déversent aux quatre coins de ma tête les regards ne sont pas les révolutions attendront je me perds je n'apprends pas à oublier et pourtant les boulevards sont très longs parfois je ne bois pas de café il n'y a plus de nuits il y a des fragments de sommeil entrecoupés d'angoisse je ne me raisonne pas les sons ne sont pas les mêmes et le parquet grince l'endroit n'est pas le mien le prénom se scande se multiplie je tremble du matin au soir et l'on ne m'aime plus.