mardi, septembre 27, 2011

J’ai beaucoup entendu parler des nœuds de l’inexactitude et j’ai souvent suivi les sons de quoi vous démêlez-vous au juste voulais-je leur crier après avoir beaucoup trop entendu craquer les contorsions de l’inapproprié, ce jour-là disiez-vous je me promenais le long d’une rive enflammée puis disiez-vous soudain j’écrasais dans mes doigts blancs les cendres de l’absence, me disiez-vous enveloppé de nonchalance et d’attendu seulement j’ai beaucoup entendu parler de tous ces nœuds mais jamais de leurs cendres j’ai beaucoup marché sur les braises et voyez-vous je m’en consume encore avais-je répondu, c’était vrai et je suis chaque fois plus fatiguée d’attendre l’automne entourée de ce rien.

jeudi, septembre 01, 2011

Et depuis que je ne sais plus respirer j'entends constamment le battement de mon cœur je le sens là dans mes tempes et il n'y a rien à faire pour l'éteindre, rien ne meurt lorsqu'on le décide.